Réalisé en 2006 lors du 10ème anniversaire de la fête du cheval par deux artisans Luzillois,
Jean-Claude Laroche et François Villain.
Ce cheval est désormais un symbôle à Luzillé, il arbore la page de garde du bulletin
municipal.
La Pierre St Martin
Polissoir fixe situé au sein de la commune utilisé au cours du Néolithique a été classé monument
historique en 1952.
Des silex néolithiques, hâches polies ont été découverts aux alentours.
L'église Sainte-Lucie
L'église Sainte-Lucie bâtie au XIIème siècle a été profondément remaniée au XVème et XVIIIème
siècle.
A visiter près de chez nous...
Aux alentours, à 20 minutes, se trouvent les célèbres châteaux de Chenonceau et d'Amboise, tous
deux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Egalement, le zoo de Beauval, dans le top 5 des meilleurs zoos au monde. Sans oublier la cité
médiévale de Loches, célèbre pour ses remparts et sa beauté gardée.
Luzillé 1939-1945 , exposition du 4 et 5 octobre 2025
En cette année des 80 ans de la Libération, la commune veut rendre hommage à celles et à ceux qui ont œuvré pour notre liberté et se remémorer l’histoire de notre village situé en zone libre et tout proche de la ligne de démarcation.
C’est l’occasion de remercier toutes les personnes de Luzillé et des communes de notre territoire qui par leurs actes courageux ont permis de sauver des vies.
De nombreux témoignages nous relatent l’horreur de cette guerre, et le courage de ceux qui ont combattu l’occupant pour notre liberté et pour un avenir de paix.
Ce travail de mémoire est essentiel pour les générations présentes et futures.
Un livret de l’exposition a été rédigé retraçant les principaux faits marquants.
(à partir du livre Luzillé village de Touraine de James Derouet).
La présence d’un polissoir fixe de la pierre Saint Martin, au sud-ouest du bourg, atteste de la sédentarisation sur le site des populations néolithiques qui ont utilisé cet outil 5000 à 2500 ans avant notre ère. « La Touraine archéologique de R Ranjard nous rappelle que Luzillé était déjà cité au VIème siècle par Grégoire de Tours sous le nom de Luciliacus et au XIIème siècle dans les chartes de l’abbaye de Marmoutier sous celui de Luziliacum ». Luzillé appartient successivement à de nombreux seigneurs : Jean PINET dit de ROAR en 1330, Gonzalve d’ars en 1469, Aymar de PRIE, de la Motte Houdancourt en 1690 et enfin à Nicolas-Marie de TRISTAN qui en était le seigneur à la révolution de 1789…
Peu après la seconde Guerre Mondiale, les Luzillois n’avaient pas le même mode de vie qu’aujourd’hui. A cette époque, les Luzillois subvenaient à leurs besoins grâce à la culture et à l’élevage des animaux dans les fermes. Une grande partie des Luzillois allait travailler dans les fermes voisines et rapportaient 20 francs à la fin du mois. Ils ne gagnaient pas beaucoup d’argent mais étaient nourris et blanchis. « C’était le principal ». Beaucoup avaient leurs vignes et faisaient leur propre vin. Pendant la traite des vaches, les enfants étaient « parqués » par des ballots de pailles pour ne pas qu’ils tombent dans la fosse des vaches que l’on trouvait dans toutes les fermes…
Cet article est un complément d’informations du récit Histoire de la famille Nolle – Henri Cartier-Bresson à Luzillé. Au Château de Brosse de Luzillé, le 12 novembre 1943, une véritable armada de soldats et d’aviateurs allemands lance un assaut en règle. La veille, un résistant en attente de départ vers l’Angleterre a été arrêté en gare de Châteauroux et contraint de dévoiler son plan d’évasion. Jacques et Thérèse Nolle habitent le château depuis mars 1942. Mr Nolle dirige un réseau de résistant et supervise le terrain d’aviation clandestin de Luzillé, où des allers-retours d’avions Lysander permettent d’acheminer des armes et des résistants à la frontière de la zone occupée. Ce matin du 12 novembre, vers 4 h, les troupes allemandes sont accompagnées de membres de la Gestapo de Châteauroux, dirigées par un certain Schmidt. Thérèse Nolle réalise tout de suite la situation et se précipite au premier étage pour jeter le pistolet de son mari dans les douves. Elle essuie 3 coups de feu, mais en sort indemne. Opération réussie : pas d’arme au château…
Lorsque qu’une découverte à New-York fait revivre l’histoire de Luzillé au présent… Les circonstances de la découverte. 2007 – NewYork : Mme Sheila Shulman, photographe, visite une exposition photo du grand photographe Henri Cartier-Bresson à l’International Center of Photography. Sheila est new-yorkaise et habite Luzillé plusieurs mois par an. Elle est très surprise de découvrir des photos de Luzillé et une note expliquant qu’Henri Cartier-Bresson (HCB) y a vécu quelques mois pendant la guerre. 2008 – 2010 Luzillé : Sheila Shulman partage cette découverte avec ses amis à Luzillé. Mme Lordereau, habitante du village, est intriguée et décide de rechercher les traces de HCB. Cette recherche la mène à l’histoire de la famille Nolle…
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